Qui sommes-nous ?

Les hommes et leur approche pédagogique

Piano, formation musicale, éveil, chœur :      Véronique Galliot

 

Est née en France et a mené en parallèle des études musicales, de russe et de sciences politiques, à Paris.

Pendant 25 ans, Véronique a exercé des fonctions managériales au sein de grandes entreprises, principalement dans la haute technologie. Elle a également enseigné dans le supérieur.

Elève de l’école française de piano d’Yvonne Lefébure et de l’école russe avec Valéryi Sigalevitch, elle a complété sa formation musicale par l’apprentissage de la pédagogie Martenot, tant en formation musicale qu’en piano. Elle a abordé le chant choral au sein du chœur Colonne de Paris, ainsi que du chœur Vincent d’Indy, et a terminé sa formation musicale avec l'étude du chant auprès de Nicole Bruneau.

 

En 2012, elle ouvre l’école de musique Martenot La plage musicale en Bretagne, où elle assure les cours d’éveil pour les plus petits, les cours de piano et de formation musicale, ainsi que la direction du chœur amateur.

 

De 2016 à 2018, Véronique a dirigé le chœur Les Vents de la Mer à Larmor-plage.

 

En octobre 2022, l'école ouvre ses portes à Châteauneuf-du-pape. Les cours d'éveil musical et de piano reprennent, ainsi que la chorale du village. Véronique dirige également la chorale la Cantabella de Roquemaure depuis janvier 2023.

 

En 2024, elle participe activement à la création du festival Les Ravissements et a pour projet, à la rentrée 2024-2025, de créer un ensemble vocal dédié à la musique orthodoxe russe. Cet ensemble est en cours de création et nous accueillerions volontiers une soprano et un ténor confirmés.

Chant : Cecil Gallois

 

 

Né en France, Cecil Gallois étudie au  CNR de Nantes puis au CMBV.  Il y travaille auprès de V. Dumestre, P. Cohen-Akenine, T. Koopman.

 

Il travaille en France et à l’étranger (récitals de musique baroque anglaise et italienne au Japon). Il chante avec L. Equilbey, J. Correas, H. Reyne, Christophe Rousset. 

Il a chanté en soliste avec E. Haim. En 2010, avec la Compagnie « manque pas d’airs », il interprète les rôles de l'Enchanteresse et de l'Esprit et a dirigé les choeurs dans Didon et Enée de Purcell en 2011, le rôle d’Eccliticco dans « Il mondo della Luna » de J. Haydn en 2012.

 

Avec l’ensemble Les Monts du Reuil, il interprète le rôle de Blaise, dans Le docteur Sangrado de Laruette et Anseaume et à l’opéra de Reims en 2013. En 2014, il endosse le rôle de Blondineau dans « le soldat magicien » de Philidor, participe en tant que soliste au spectacle « Golgota » de Bartabas.

 

En 2011, Il crée et co-dirige l’Ensemble de musique vocale a cappella « Tarentule » avec Xavier de Lignerolles, avec lequel il participe au Festival d’Utrecht en 2012.

 

L’ensemble est reçu en résidence à la cité de la voix à Vézelay en août 2014 et est sélectionné, en septembre de la même année, pour participer aux demi-finales du concours international Van Wassenear à Utrecht.

 

En décembre 2015, il interprète le médecin légiste dans la trilogie des « Cantates Policières » dont le premier volet « La Digitale » est créé à l’opéra de Marseille avec Musicatreize dirigé par R. Hayrabedian. Il co-dirige la création de Zad Moultaka « la traversée des ombres » lors de La Nuit Blanche à Paris en octobre 2016 dans le tunnel des Tuileries. Avec l’ensemble Tarentule, il crée et dirige « Barca di Venetia par Padova », une comédie madrigalesque mise en scène par Alexandra Lacroix.

 

En 2017, il a interprété Hansel dans Hansel et Gretel de Humperdinck, avec la metteuse en scène Sybile Wilson, repris en 2018. Il participe en tant que chanteur et comédien à l’enregistrement de « Vasta » avec Iakovos Pappas. En 2019 avec l’Ensemble Tarentule il se produit dans de nombreux festivals et entame une résidence de deux ans de l’Ensemble en Ardèche du sud avec Labeaume en musique. Il y crée et met en espace, en septembre 2021 les « Tenebrae responsories » de Gesualdo dans l’Aven d’Orgnac et les « larmes de Saint-Pierre » de Roland de Lassus dans les ruines de l’abbaye de Mazan. Il participe à la performance de Sophie Lambert pour la « Nuit Blanche » à Paris en 2020.

 

Pour la biennale de Venise en 2021 et 2022, il participe et dirige les chœurs de la performance « Il concerto d’ell’aqua ».

 

En décembre 2022 à Lyon, avec l’Ensemble Tarentule, il vient de diriger l’enregistrement du nouveau disque de l’ensemble autour des chansons franco-flamandes du compositeur Jan Pietersoonz Sweelinck.

 

En 2023, il a créé le spectacle « Archéologotobus » pour l’Opérabus de Yannick Lemaire, dirigé et chanté dans la tournée « Fireworks » de l’ensemble Tarentule.

 


Ensemble Tarentule

L’Ensemble Tarentule est spécialisé dans l’interprétation des madrigaux profanes et sacrés de la fin de la Renaissance, à un par voix, a cappella. Il développe, depuis sa création, une démarche esthétique et sociale originale tant par les répertoires abordés, le rapport au public, l’enracinement territorial, l’expérimentation de nouvelles formes d’expressions musicales et scéniques, que par le lien avec les compositeurs contemporains et la formation artistique et pédagogique pour créer de nouveaux publics. C’est une démarche globale, mûrement réfléchie, où chacun de ces aspects entre en cohérence avec le projet artistique de l’Ensemble.

 

Tarentule a vu le jour avec une idée très précise, promouvoir la musique polyphonique a cappella profane de la fin du XVIème siècle : le madrigal. Cette forme particulière d’expressivité vocale représente l’aboutissement, le paroxysme de trois siècles d’innovation musicale et de recherches ininterrompues de la part des compositeurs de l’époque. C’est aussi une forme musicale peu connue, que ce soit du grand public, ou bien même des mélomanes les plus avertis. Les grands compositeurs de l’époque sont pour la plupart, encore aujourd’hui, à peu près inconnus.

 

Depuis quatre ans, Tarentule aborde les rivages de la musique contemporaine, nouvel axe important du projet artistique et esthétique de l’Ensemble. Cette démarche nous amène à travailler avec de nombreux compositeurs (Bruno Letort, Nicolas Bacri, Denis Bosse…), en interprétant des œuvres déjà existantes, mais aussi en créant des pièces composées spécialement pour l’Ensemble (Gérard Zinsstag, Fabrice Boulanger, Stéphane Orlando, Olivier Massot…).

 

Depuis sa création, Tarentule ambitionne de proposer de nouvelles formes d’interprétation des répertoires au travers d’une réflexion portée sur l’expérience sensible ; en effet, la musique a cappella du XVIème siècle comme celle du XXème ou du XXIème siècle, ne bénéficie pas d’une exposition importante, d’où une quasi-inexistence de ce répertoire dans la culture commune. Persuadé depuis le début que ces musiques renferment en elles une évidence sensitive, et que loin de nécessiter de la part de l’auditeur une quelconque formation elles doivent se laisser appréhender comme une expérience sensorielle, nous avons très vite envisagé d’ouvrir sa représentation à d’autres formes d’expositions.

 

Ainsi, en 2016, nous avons créé (en co-production avec la Cie CMPDA - Alexandra Lacroix) pour la première fois la comédie madrigalesque « Barca di Venetia per Padova » d’Adriano Banchieri. Cet ouvrage polyphonique, initialement prévu pour être représenté en scène comme un opéra, n’a finalement jamais pu faire l’objet d’autre chose que d’une exécution en version concert du fait de son extrême complexité. Avec la metteuse en scène Alexandra Lacroix, nous avons réinvesti cet ouvrage avec des outils actuels ; danse contemporaine, structuration de l’espace par la lumière, travail sur le corps en mouvement.

 

Cet objet a inspiré les compositeurs actuels, voyant dans la polyphonie en scène la possibilité d’explorer de nouvelles formes d’écriture et de dramaturgie.

 

Actuellement nous portons les projets suivants :

 

« Cinq secondes où la Seine n’a pas coulé » de Zad Moultaka, en partenariat avec Proxima Centauri, mélangeant voix, instruments, vidéo. Projet en cours d’élaboration.

 

« Les Leçons de Ténèbres » de Carlo Gesualdo (1566-1630), œuvre maîtresse du compositeur, présentée dans l’Aven d’Orgnac, invitant le spectateur à ne faire plus qu’un avec l’œuvre et sa représentation, et à être partie prenante de la scénographie, en étant plongé progressivement dans le noir absolu à 130 mètres sous terre.

 

« Les Larmes de Saint-Pierre » de Roland de Lassus (1532-1594), œuvre mise en espace au cœur de l’installation du peintre et plasticien contemporain suisse Felice Varini, « Un Cercle et Mille Fragments », sur les vestiges de l’Abbaye de Mazan, et présentée en miroir d’une création pour sept voix a cappella de Fabrice Boulanger, « Prophéties II », sur des textes de Théodore Monod.

 

Tarentule a entamé depuis quatre ans un travail d’enracinement de son activité dans la Région Lyonnaise, où il crée de nouveaux partenariats en rencontrant les acteurs artistiques, culturels, politiques et sociaux. Il a déjà construit des projets avec le Musée des Confluences, le Musée des Beaux-Arts, les Archives Municipales de Lyon, la Mairie du VIème arrondissement, l’Hôpital du Vinatier… La démarche de l’Ensemble ne réside pas seulement dans la production de concerts, mais consiste aussi en une prise de conscience de sa responsabilité au niveau social, l’obligeant à penser son activité artistique comme partie prenante de la vie des institutions et des populations du territoire, car c’est principalement par l’échange que son public peut se constituer.

 

Depuis sa création, l’Ensemble multiplie les modalités de dialogues via des ateliers et des projets pédagogiques à destination des publics éloignés (scolaires, populations rurales, seniors…). Sa volonté de s’inscrire dans le paysage social comme un acteur évident, mais aussi comme une interface entre plusieurs acteurs d’un même territoire autour d’un projet commun, témoigne d’une volonté vertueuse de rendre accessible au plus grand nombre des formes artistiques souvent considérées comme élitistes.